Foire aux questions
Avant l’IVG
Dans notre clinique, vous obtiendrez la plupart du temps un rendez-vous dans la semaine.
Si vous avez 15 ans ou moins, vous et l'un de vos parents, ou vous et votre tuteur, devez donner votre consentement à l’avortement. Personne ne peut donc vous forcer à avorter. Si vous ne pouvez pas informer vos parents, un seul de vos parents ou votre tuteur, veuillez nous contacter au numéro suivant :00 31 (0)23 528 98 90.
Si vous avez 16 ans ou plus, vous n'aurez pas besoin du consentement de vos parents ou de votre tuteur.
Après avoir rempli un questionnaire dans la salle d'attente, vous vous entretiendrez avec l'un de nos médecins. Le médecin demandera toujours à vous parler en privé dans un premier temps, sans la personne qui vous accompagne. Il va ainsi s'assurer que c’est bien vous qui avez pris la décision d’avorter. Le médecin s’entretiendra avec vous au sujet de votre décision d'interrompre la grossesse et de votre état de santé. Il procédera à un examen médical préalable et déterminera exactement, au moyen d’une échographie (réalisée en déplaçant une sonde sur votre ventre ou par voie vaginale), depuis combien de temps vous êtes enceinte. L’entretien et l’examen lui permettront de déterminer la méthode d’intervention la plus adaptée à votre situation. Il vous conseillera également sur les moyens de contraception que vous pourrez utiliser après avoir avorté.
Si vous êtes en obésité sévère, voire morbide (IMC > 40) ou en insuffisance pondérale (IMC < 18), la sédation (profonde) peut comporter des risques. C’est pourquoi, lors de la prise de rendez-vous, il faut bien préciser que vous êtes trop maigre ou en surpoids si tel est le cas.
Le fait que vous ayez déjà eu recours à un avortement dans le passé ne pose aucun problème d’ordre physique pour une nouvelle intervention.
Si vous n’êtes pas sûre de vous ou si vous avez du mal à prendre une décision, vous pouvez contacter le Planning Familial. Ce réseau associatif vous accompagne dans votre réflexion. Il dispose de lieux d’accueil près de chez vous : www.planning-familial.org. Le jour de l’avortement, avant l’intervention, vous pourrez aussi vous entretenir longuement avec une infirmière ou un infirmier.
Pour votre première consultation, vous pouvez aussi prendre un rendez-vous à notre clinique. Si vous êtes enceinte de plus de 6 semaines et 2 jours, nous ne pourrons pas procéder à l’avortement avant le 6e jour qui suivra cette consultation, compte tenu du délai légal de réflexion (5 jours).
Au cours de l'examen préalable, le médecin réalisera une échographie. Si vous lui en faites la demande avant cet examen, vous pourrez garder une copie de cette échographie. Si vous n’avez rien demandé et que vous le regrettez, vous pourrez toujours venir récupérer une copie de l'échographie à l’accueil, les jours ouvrés, sur présentation de votre carte d'identité.
Dans le cas où vous ne pourriez (ou ne vouliez) pas repasser à la clinique, envoyez-nous votre demande par e-mail, avec une copie de votre passeport ou de votre carte d'identité.
IVG médicamenteuse
Avec une IVG médicamenteuse, le risque de complications est faible. La principale complication est la non-interruption de la grossesse, malgré les pertes de sang. C’est la raison pour laquelle un contrôle est systématiquement effectué 4 semaines après l’avortement. Rien ne vous empêche aussi de faire vous-même un test de grossesse 4 semaines après l’intervention.
Pour certaines patientes, l'IVG médicamenteuse se révèle être éprouvante. Elle provoque des contractions qui peuvent durer plusieurs heures. Ces contractions ressemblent à des douleurs menstruelles intenses. Les autres effets secondaires possibles sont des nausées, des vomissements, des diarrhées ou des frissons. Des saignements (parfois conséquents) accompagnent l’expulsion de l’embryon.
Combien de temps la douleur dure-t-elle ?
La douleur peut être très intense au début et les pertes de sang peuvent se poursuivre pendant encore deux semaines, comme lors des menstruations. Assurez-vous d’avoir des antalgiques à votre disposition, par exemple de l'ibuprofène ou Aleve, de préférence également sous forme de suppositoires au cas où vous auriez des nausées et des vomissements.
Est-il normal d’avoir de la fièvre lors d’une IVG médicamenteuse ?
Il est normal d’avoir un peu de température. Cependant, si votre température est supérieure à 38,5°C, il faut nous en informer.
Il existe un faible risque (1 à 4 %) que les médicaments n'agissent pas suffisamment et que la grossesse ne soit finalement pas interrompue. Il faudra alors malgré tout recourir à une IVG chirurgicale par aspiration. Quant au risque d’infection, il existe toujours, même s’il est faible.
Le risque d'infection après une IVG médicamenteuse est extrêmement faible. Cependant, il est important, durant les deux semaines qui suivent l’intervention, de respecter les règles suivantes :
- Ne pas utiliser de tampons hygiéniques durant les deux semaines qui suivent l’intervention
- Ne pas avoir de rapports sexuels durant les deux semaines qui suivent l’intervention
- Ne pas prendre de bain, ne pas se baigner/nager durant les deux semaines qui suivent l’intervention – la douche est autorisée
Si vous avez de la fièvre (plus de 38,5 °C) et des maux de ventre pendant plus d'une journée après l’intervention, il se peut qu’il y ait une infection. Dans ce cas, il faut nous en informer immédiatement ou contacter votre médecin traitant au plus vite.
La douleur peut être très intense au début et les pertes de sang peuvent se poursuivre pendant encore deux semaines, comme lors des menstruations. Assurez-vous d’avoir des antalgiques à votre disposition, par exemple de l'ibuprofène ou Aleve, de préférence également sous forme de suppositoires au cas où vous auriez des nausées et des vomissements.
Il est normal d’avoir un peu de température. Cependant, si votre température est supérieure à 38,5 °C, il faut nous en informer.
Aux Pays-Bas, une IVG médicamenteuse ne peut être pratiquée que dans un centre d’IVG ou dans un hôpital. Par conséquent, l’expédition de la pilule abortive par voie postale est interdite.
Avertissement : les cliniques Abortusklinieken Haarlem & Amsterdam ne vendent jamais de traitement pour IVG médicamenteuse en ligne
Certains sites web (polonais) proposent la pilule abortive à la vente, au nom de l’Abortuskliniek Amsterdam. Il s’agit d’une escroquerie. La clinique Abortuskliniek Amsterdam ne vend pas de pilules abortives en ligne.
Avortement avec hospitalisation de quelques heures
Avec une anesthésie locale, vous ne dormez pas pendant l’intervention et vous percevez ce qui se passe. La douleur ressentie pendant l’intervention est plus ou moins forte, cela varie d’une femme à l’autre. Généralement, il s’agit de quelques contractions. Le ressenti est comparable à de fortes douleurs menstruelles.
Si vous avez opté pour une sédation (profonde), on vous administrera un somnifère et un antidouleur par une aiguille dans le bras. Sous sédation, vous ne vous rendrez compte de rien. Vous vous réveillerez immédiatement après l’intervention. Vous vous sentirez encore un peu somnolente et vous pourrez avoir quelques vertiges.
La péridurale n’est pas proposée. Jusqu'à 13 semaines d'aménorrhée, vous pouvez choisir entre une anesthésie locale et une sédation. La sédation (profonde) consiste en l’administration d’un somnifère de courte durée par une perfusion posée sur votre bras. À partir de 13 semaines d'aménorrhée, l’intervention est systématiquement réalisée sous sédation. Durant les 24 heures qui suivent une intervention sous sédation, vous ne devez pas faire de vélo, ni conduire une voiture, un scooter ou un deux-roues motorisé.
Vous pouvez venir à la clinique avec une personne qui vous accompagne.
Votre partenaire ou la personne qui vous accompagne peut assister à l’entretien et à l'examen préalable avec le médecin, ainsi qu’à l’entretien complémentaire avec l’infirmier ou l’infirmière. Le médecin demandera cependant d'abord à vous parler en privé. Votre partenaire ou la personne qui vous accompagne ne sera pas autorisé à assister à l'intervention.
Souvent, les saignements les plus importants n’apparaissent que 4 à 7 jours après l’intervention. Ils peuvent durer plus longtemps et être plus abondants que lors d’une menstruation. Ils peuvent aussi être constitués de caillots. Les saignements se terminent souvent par un écoulement brunâtre.
Le risque de contracter une infection après un avortement en ambulatoire (hospitalisation de quelques heures) est extrêmement faible. À la clinique, par précaution supplémentaire, des antibiotiques vous seront prescrits après l'intervention pour prévenir les infections.
En raison du risque d'infection à la suite d’un avortement, il est conseillé de :
- Ne pas utiliser de tampons hygiéniques durant les deux semaines qui suivent l’intervention
- Ne pas avoir de rapports sexuels durant les deux semaines qui suivent l’intervention
- Ne pas prendre de bain, ne pas se baigner/nager durant les deux semaines qui suivent l’intervention – la douche est autorisée
Si vous avez de la fièvre (plus de 38,5 °C) et des maux de ventre pendant plus d'une journée après l’intervention, il se peut qu’il y ait une infection. Dans ce cas, il faut nous en informer immédiatement ou contacter votre médecin traitant au plus vite.
Une sédation profonde est un peu plus légère qu’une anesthésie générale. Sous sédation profonde, vous respirerez naturellement et vous n’aurez donc pas besoin d'être intubée (avec introduction d’un tube respiratoire dans la trachée). Vous vous réveillerez mieux après une sédation profonde qu'après une anesthésie générale et vous serez moins gênée par ses effets.
Les médecins de la clinique vérifient toujours si vous pouvez être mise sous sédation profonde en toute sécurité. La sédation profonde présente en effet des risques avec certaines maladies, certaines allergies ou certains médicaments. C'est pourquoi, à la clinique, nous vous posons toujours des questions à ce sujet. La sédation peut aussi se révéler dangereuse lorsque vous n’avez pas l’estomac vide. Le contenu de votre estomac risque en effet de s'écouler dans vos poumons, ce qui peut entraîner de graves complications. Par conséquent, si vous avez opté pour une sédation profonde, vous devrez vous présenter à la clinique à jeun. Si, en ce qui vous concerne, le médecin décide que la sédation profonde est la technique appropriée, vous bénéficierez d’un endormissement doux et sécurisé. Vous ne vous rendrez pas compte de l’intervention. De l’avis de nombreux patients, la sédation profonde procure de plus une sensation très agréable.
Attention : durant les 24 heures qui suivent une sédation profonde, vous ne devez pas faire de vélo, ni conduire une voiture, un scooter ou un deux-roues motorisé.
Après l’intervention, le fœtus est soigneusement conservé à la clinique. Il fera l’objet, ultérieurement, d’une crémation collective réalisée par une entreprise spécialisée.
Je vais recourir à une IMG en raison d’une anomalie fœtale. J’aimerais pouvoir me recueillir, c’est possible ?
Oui, mais seulement à la clinique Bloemenhove Haarlem. En cas d’IMG (interruption médicale de grossesse), vous pourrez disposer d’un moment de recueillement. Il existe différentes pratiques :
- crémation collective
- crémation collective avec dispersion
- crémation individuelle
- inhumation individuelle (si vous résidez aux Pays-Bas)
En savoir plus
Contraception
Jusqu'à 15 semaines d'aménorrhée environ, nous pouvons vous poser un stérilet juste après l’intervention. Si vous avez opté pour une IVG médicamenteuse, vous pourrez faire poser un stérilet lors de la consultation de contrôle, soit quatre semaines après l’avortement.
Si vous êtes assurée aux Pays-Bas, la pose d’un stérilet après un avortement est gratuite. Vous pourrez vous procurer votre stérilet à la clinique. Nous proposons différents types de dispositifs intra-utérins, avec ou sans hormones. Un certain nombre d'assurances maladie couvrent (partiellement) le coût du stérilet. Veuillez vous adresser à votre caisse pour toute question concernant un éventuel remboursement. Si vous avez moins de 18 ans, vous bénéficierez de la gratuité de la pose et du stérilet.
Nous pouvons tout à fait vous poser un implant hormonal après un avortement. La pose est alors gratuite (si vous êtes assurée aux Pays-Bas). L’implant devra être réglé sur place, à la clinique. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous pour la simple pose d'un implant hormonal (non consécutive à une IVG). Toutefois, dans ce cas, la pose vous sera facturée.
Le choix du moyen de contraception est un choix personnel. Il dépend de votre situation personnelle et de vos préférences. Souhaitez-vous (encore) avoir des enfants ? Seriez-vous prête à vous passer de vos règles ? Le risque de MST/SIDA doit-il être pris en considération ? Avez-vous une préférence pour un moyen de contraception avec ou sans hormones ? Un médecin abordera toutes ces questions avec vous lors d'une consultation. Pour de plus amples informations sur les différents moyens de contraception existants, vous pouvez entre autres consulter le site web multilingue www.zanzu.nl.
Le stérilet, aussi appelé DIU (dispositif intra-utérin), convient à presque toutes les femmes, même à celles qui n’ont pas encore eu d'enfant.
Le stérilet au cuivre n’est pas la meilleure solution si vous souffrez de règles douloureuses ou de saignements menstruels abondants. Le stérilet hormonal pourrait alors être plus adapté. Ce dernier conviendra en revanche moins aux femmes sujettes aux effets indésirables des contraceptions hormonales.
Avant de procéder à la pose d’un stérilet, nous nous assurons que vous n'avez pas d'infection vaginale, utérine ou ovarienne.
Le stérilet ou DIU (dispositif intra-utérin), rend l'endomètre impropre à l'implantation d'un ovule fécondé. Le stérilet au cuivre inactive aussi les spermatozoïdes. Quant au stérilet hormonal, il entrave aussi le passage des spermatozoïdes par la muqueuse du col de l'utérus. Le dispositif intra-utérin est un moyen de contraception particulièrement sûr.
Vous pourrez tomber enceinte immédiatement après le retrait de votre stérilet par un médecin.
Si vous avez moins de 21 ans et si vous résidez aux Pays-Bas, le stérilet (et la pose) seront remboursés par l'assurance maladie néerlandaise. Cependant, le montant sera éventuellement déduit de votre franchise. Si vous avez moins de 18 ans, vous n’avez pas de franchise : le stérilet et la pose sont alors toujours gratuits.
Pendant les premiers mois, des pertes de sang vaginales risquent de survenir de façon irrégulière. Au fil du temps, les menstruations peuvent disparaître. Il n’y a aucune inquiétude à avoir : vos règles reprendront quelques semaines après le retrait de l’implant hormonal.
Les contraceptifs progestatifs seuls n'augmentent pas le risque de thrombose (caillot dans un vaisseau sanguin) ou de maladie cardiovasculaire.
Soins post-IVG
Dans les jours qui suivent l’intervention, il est normal d’éprouver les désagréments suivants :
- Des saignements et des contractions
- Des douleurs dans le ventre ou dans le dos
- Un peu de température
- Une instabilité émotionnelle
- Des nausées ou des diarrhées dues aux antibiotiques
Les éventuels symptômes de la grossesse disparaissent généralement en l’espace de quelques jours à deux semaines. Comme les hormones de la grossesse sont encore présentes dans votre organisme, les tests de grossesse peuvent rester positifs jusqu'à trois semaines après l’intervention.
Il est conseillé de faire un test de grossesse environ trois à quatre semaines après l’avortement. Si le test est toujours (légèrement) positif, si vous avez toujours l’impression d’être enceinte ou si vous avez d'autres symptômes, il faut nous en informer.
Le risque d'infection est faible ; cependant, si vous ne vous sentez pas bien, si vous avez de la fièvre (plus de 38,5°C) et des maux de ventre pendant plus d'une journée, il se peut qu’il y ait une infection. Il faut alors nous en informer au plus vite.
Il est important d’effectuer un contrôle quatre semaines après l’avortement. La consultation de contrôle peut être réalisée par votre médecin traitant ou par la clinique Bloemenhove. Lorsque la clinique se charge du contrôle, la consultation est généralement effectuée à distance, par téléphone. Toutefois, la consultation de contrôle a lieu à la clinique lorsqu’un stérilet a été posé après l’IVG ou lorsque des complications se sont manifestées.
Lors de la consultation de contrôle, un médecin ou une infirmière s’entretiendra avec vous pour savoir si vous avez bien récupéré physiquement, si vous souffrez (toujours) d’effets secondaires et si votre moral est bon. Votre expérience de l’IVG sera également abordée, ainsi que les éventuelles difficultés que vous éprouvez à la surmonter. Le médecin ou l’infirmière s’intéressera aussi à votre contraception.
Lorsque le contrôle a lieu à la clinique, l’entretien est identique à celui d’une consultation téléphonique. S’y ajoutent un test de grossesse et une nouvelle échographie.
Sur le plan émotionnel, une IVG peut représenter une expérience éprouvante. Même lorsque les femmes sont certaines de ne pas vouloir d'enfant, il n’est jamais facile pour elles de recourir à l’avortement. C’est la raison pour laquelle de nombreuses femmes luttent contre des sentiments contradictoires. De plus, les bouleversements hormonaux sont susceptibles d’entraîner une instabilité émotionnelle, un état de tristesse ou une déprime. Si vous ressentez le besoin de parler à quelqu'un, vous pouvez contacter le Planning familial ; ce réseau associatif dispose de lieux d’accueil près de chez vous ; il peut vous informer et vous orienter si besoin.
Après l’IVG
Pour prévenir les infections, vous ne devez pas avoir de rapports sexuels vaginaux durant les deux semaines qui suivent l'intervention. Vous ne devez pas non plus utiliser de de tampons hygiéniques, prendre de bain, nager ou vous baigner durant ces deux semaines. La douche est cependant autorisée.
En général, les règles reviennent 4 à 6 semaines après l’intervention. Au début, les menstruations peuvent être moins régulières qu’en temps normal. Sous pilule contraceptive, les règles reviennent généralement dès la fin de la première plaquette.
Vous pouvez tomber enceinte immédiatement après avoir subi une IVG.
En principe, vous pouvez retourner au travail ou en formation dès le lendemain. Vous pouvez également reprendre vos activités sportives. Selon votre condition physique, nous vous conseillons de vous ménager plus ou moins pendant la semaine qui suit l’intervention. En fait, c’est comme vous le sentez.
En général, les médicaments que nous vous donnons pendant et après l’intervention ne présentent pas de danger en cas d’allaitement. Dans quelques situations exceptionnelles, nous devons cependant vous administrer un médicament qui a un effet sur l’allaitement. Il est alors préférable de ne pas allaiter pendant les heures qui suivent. Évidemment, nous en conviendrons avec vous auparavant. Par conséquent, si vous allaitez, il faut toujours en informer le médecin de la clinique, et ce dès votre premier entretien. Nous tiendrons ainsi compte des éventuels risques.
Autres questions
Si vous avez eu un rapport sexuel non protégé il y a moins de 3 jours, vous pouvez vous procurer la pilule du lendemain (Norlevo®) en pharmacie ou en droguerie (aux Pays-Bas). On ne vous demandera pas d’ordonnance. La pilule du lendemain ne protège cependant pas à 100 %. Si, après avoir pris la pilule du lendemain, vous avez un retard de règles de plus d'une semaine, faites un test de grossesse. Vous pouvez vous procurer des tests en pharmacie, en droguerie (aux Pays-Bas) et en grande surface (en France).
Si vous avez eu un rapport sexuel non protégé il y a moins de 5 jours, vous pouvez vous faire poser un stérilet au cuivre dans l’utérus. Ce stérilet empêchera le développement d’une éventuelle grossesse et vous protégera d’une grossesse ultérieure.
Vous avez eu un rapport sexuel non protégé ? Pour éviter une grossesse, vous pouvez prendre la pilule du lendemain : le lévonorgestrel dans les 72 heures qui suivent le rapport non protégé ou EllaOne dans les 120 heures qui suivent le rapport non protégé. La pilule du lendemain prévient 85 % des grossesses potentielles. Plus vous attendrez pour prendre la pilule du lendemain, moins elle sera efficace (si elle est prise dans les 24 heures qui suivent le rapport non protégé, l’efficacité sera de 95 %, si elle est prise dans les 24 - 48 heures qui suivent le rapport non protégé, l’efficacité sera de 85 % et si elle est prise dans les 48 - 72 heures qui suivent le rapport non protégé, l’efficacité sera de 58 %). Si elle est prise plus de 72 heures après le rapport non protégé, son efficacité est inconnue.
Aux Pays-Bas, vous pouvez vous procurer la pilule du lendemain en pharmacie ou en droguerie, sans ordonnance. Si vous avez moins de 21 ans et si vous êtes assurée aux Pays-Bas, vous pouvez obtenir cette contraception d’urgence gratuitement, sur ordonnance de votre médecin. En France, la pilule du lendemain peut être obtenue en pharmacie ou dans un CPEF (entre autres) et sans prescription médicale ; elle est gratuite pour les moins de 18 ans.
De nombreuses études se sont intéressées aux adhérences utérines consécutives aux IVG chirurgicales par aspiration. Une grande partie de ces études ont été réalisées sur des femmes qui avaient subi des IVG chirurgicales par aspiration selon des méthodes qui ne sont pas comparables à la nôtre. Une IVG chirurgicale par aspiration consécutive à une grossesse normale (et non pas à une fausse couche), avec préparation médicamenteuse du col de l'utérus et administration ultérieure d’antibiotiques, cause rarement des adhérences (environ 1 cas sur 1500). Par ailleurs, les adhérences n’affectent pas nécessairement la fertilité.
La stérilité est une complication très rare. Lorsque cette complication survient, la cause en est généralement une infection. À la clinique, nous vous donnons des antibiotiques pour prévenir les infections. Il n’est pas scientifiquement prouvé que les IVG entraînent une baisse de la fertilité.
Si certaines femmes ne tombent pas enceinte après avoir fait pratiquer une IVG, c’est en raison :
- d’une augmentation de l'âge, qui va de pair avec une diminution de la fécondité
- d’une infection à Chlamydia silencieuse
Vous êtes enceinte sans l’avoir désiré et, en même temps, contre l’avortement ? Dans ce cas, vous pouvez décider de mener votre grossesse à terme et de confier votre bébé à l'adoption ou à une famille d'accueil. Votre médecin traitant peut vous assister dans cette démarche. Vous pouvez aussi prendre contact avec le Planning Familial. Ce réseau associatif vous accompagne dans votre réflexion, vous informe et vous oriente si besoin. Il dispose de lieux d’accueil près de chez vous : www.planning-familial.org.
Non, pas aux Pays-Bas. Pourtant, si vous résidez ou si vous travaillez aux Pays-Bas, vous n’aurez pas à payer pour une IVG : les frais seront intégralement couverts en vertu de la Loi sur les soins de longue durée (loi néerlandaise nommée WLZ). Votre caisse d'assurance maladie ne sera pas informée de l’intervention et aucun montant ne sera déduit de votre franchise. Ainsi, votre anonymat sera préservé.
Nous traitons vos données personnelles avec la plus grande prudence et nous ne communiquons aucune information à votre famille ou à vos connaissances, à moins que vous nous en ayez donné explicitement l'autorisation. Si un membre de votre famille, un ami ou une amie doit téléphoner par exemple et que vous souhaitez l’informer, veuillez le signaler à l’accueil. Nous ne transmettons pas non plus de données concernant votre IVG à votre caisse d'assurance maladie.
Dès six semaines d'aménorrhée environ (soit quatre semaines après la conception), une activité cardiaque peut déjà exister. Cela signifie que quelques cellules, qui constitueront plus tard le cœur, se sont formées. Ces cellules battent et pompent le sang. Cependant, le cœur n’est pas encore complètement formé ; ce n’est qu’après douze semaines d'aménorrhée environ qu’il atteindra ce stade de l’évolution.
Vous pouvez obtenir une copie de votre dossier ou de certains éléments de votre dossier en en faisant la demande. Ces copies sont à récupérer à l'accueil, du lundi au vendredi, sur présentation de votre carte d'identité. Si vous ne pouvez (ou ne voulez) pas passer à la clinique, vous avez également la possibilité de nous adresser une demande par écrit. Veuillez alors joindre une copie de votre passeport ou de votre carte d'identité.